Le groupe suisse d’ingénierie et de technologie ABB a annoncé un investissement important de 280 millions de dollars dans la création d’une nouvelle usine de robotique en Suède. Cette décision répond à la demande croissante des clients qui délocalisent leur production d’Asie pour éviter les perturbations de la chaîne d’approvisionnement.
Alors que les défis de la chaîne d’approvisionnement continuent d’avoir un impact sur l’industrie manufacturière mondiale, ABB vise à capitaliser sur la tendance à la relocalisation des opérations de production. Les tensions croissantes entre Washington et Pékin ont incité les fabricants et autres utilisateurs de robotique à reconsidérer leurs stratégies de fabrication et à s’éloigner de la Chine.
Tout en reconnaissant cette tendance à la relocalisation, le PDG d’ABB, Bjorn Rosengren, a souligné l’engagement continu de l’entreprise en Chine. Il a déclaré : « Il y a probablement certaines entreprises, notamment américaines, qui hésitent à investir en Chine et pourraient peut-être le faire dans d’autres pays asiatiques. »
ABB, acteur majeur sur le marché mondial de la robotique, n’envisage pas de réduire ses investissements en Chine. L’entreprise a ouvert l’année dernière une usine de robots d’une valeur de 150 millions de dollars à Shanghai et a agrandi ses installations aux États-Unis. La nouvelle usine robotique suédoise, située à Vasteras, devrait ouvrir ses portes en 2026 et s’adressera principalement aux clients européens. Cela augmentera considérablement la capacité de production d’ABB, permettant à l’entreprise de répondre à la demande croissante de robots en Europe, qui devrait croître de 7 % par an.
Selon Rosengren, la robotique continuera d’être la pierre angulaire des opérations d’ABB, avec des améliorations soutenues des performances de la division. L’investissement dans la nouvelle usine reflète l’engagement d’ABB à soutenir ses clients en améliorant les capacités robotiques et en contribuant à la résilience des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Sources:
– Reportage de Reuters
